Universites de pays 10eme edition
  ATELIERS : rapports
 

 

RAPPORTS DES ATELIERS DES 10émes UNIVERSITES DE PAYS 
08/11/2008
                atelier 1 : patrimoine local et lutte contre la désertification (LCD)
animateur: Dr Aziz Bentaleb rapporteur:Dr Ouazzani Hassan
Définition du patrimoine culturel et  classification en catégories (P .matériel comme les kasbah, ksour et peintures rupestres…et   immatériel comme les chants danses, savoir faire agricole, gastronomique..)
Le changement du mode de vie, l’exode, la  rupture de transmission du savoir faire entre les générations sont le lien entre  la désertification et la dégradation du patrimoine.
 
PISTES DE TRAVAIL DEGAGEES
1 garder et adapter par l'approche participative de tous les programmes étatiques à gros budget (ex : les actions du département de eaux et forets)
2 se baser sur l’éducation et la sensibilisation au patrimoine des populations dès le plus jeune âge.
3 renforcer le rôle des associations locales et en créer de nouvelles dédiées au patrimoine.
4 créer ou exploiter des structures pour apprendre à travailler ensemble.
5 prévoir des budgets conséquents au niveau des communes en vue de leur permettre de travailler sur le patrimoine, avec les associations et sur le développement humain.
6 promouvoir les activités génératrices de revenu pour lutter contre la pauvreté.
7 préserver la biodiversité naturelle vu sa relation au patrimoine culturel (ex : plantes médicinales).
Atelier 2 : La femme et la désertification 
animatrices:Touria Hyani et Alexina Rachel

C’est l’atelier qui a vu le plus grand nombre de participants et surtout de participantes, beaucoup de questions ont été posées, des réflexions et des pistes de travail pertinentes sont évoquées, qui toutes insistent sur la lutte contre l’analphabétisme de la femme qui lui permettra entre autre
1         de jouer son rôle contre le gaspillage
2         de faire la planification familiale et la bonne gestion de son foyer.
3         De participer à divers associations éducatives, environnementales.
4         D’avoir des activités génératrices de revenu
 
Conclusion : « la lutte contre la désertification passe par l’amélioration de la condition de la femme ».
 
Atelier 3 : Gestions locales des déchets solides et liquides :Rapports à la désertification 
animateur:Roger Castano
L’absence de gestion intégrée des déchets ( tri, compostage, recyclage) participe à la désertification par la pollution des eaux , de l’air ,du sol et la morbidité engendrée vis-à-vis des humains des animaux et des végétaux.
PISTES DEGAGEES
1-prise de conscience et volonté politique sont indispensables.
2 -des sites d’enfouissement performants doivent être prévus (toile géothermique, récupération des biomasses).
3- favoriser le biodégradable et le recyclable
4- informer, sensibiliser et s’informer sur ce qui se fait ailleurs (les populations, les associations)
5- promouvoir et favoriser le recyclage, la consignation ; le compostage individuel et collectif, partenariat avec les entreprises.
        6 - créer et renforcer les commissions de veille.  (réglementation)
Atelier 4 : Exode rural et immigration 
animateur:
Les participants à cet atelier ont évoqué plusieurs causes de l’exode rural et immigration qui sont autant la cause que la conséquence de la désertification par l’abandon de douars, de champs et la rupture de la transmission du savoir faire ancestral.
Il fut évoqué lors de cet atelier la difficulté de faire vivre durablement les actions de lutte contre l’exode rural ; et la nécessité  de promouvoir les valeurs symboles.

Atelier 5 : Tourisme Ecologique : retombées sur la nature et la population
animateur : 
                                                                       pistes de travail dégagées lors de cet atelier
1 sensibiliser au tourisme écologique les habitants, les voyageurs (touristes) et les autorités.
2 donner de l’importance aux démarches participatives.
3 mises en valeur du patrimoine (rôle des associations, et des immigrants dans la transmission du savoir et la préservation du patrimoine)
4 promouvoir un tourisme respectueux, solidaire, d’échanges. (Établir  une charte éthique).
5 redistributions des richesses (part éthique et solidaire).
6 éducation, lutte contre l’analphabétisme, capitalisation des bonnes pratiques et expériences
7Responsabilité du Nord : diffuser, transmettre et réinjecter des richesses en impliquant les associations locales pour un développement durable.
8 rôle de l’état, cadre législatif et complémentarité avec le travail du territoire.
Atelier 7 : Lutte contre la précarité et la marginalisation 
animateur :
1)les participants à cet atelier ont tenté de définir la précarité et d’avoir un point de vue sur la précarité par différents territoire et selon ses différents aspects : économique, social, politique et culturel.
2) essai de délimitation des causes :
- enclavement du territoire/isolement des personnes.
-manque de ressources humaines, matérielles et infrastructures de base.
-mauvaises gestion des ressources et d’équité.
-dévalorisation du capital humain, et des produits du terroir.
-manque d’informations.
-décrochage scolaire et manque d’accès à l’éducation (femmes rurales).
-manque de volonté politique.
Désertification=cause ou conséquence ?
Le facteur naturel -----àPrécarité -----àExode ------à facteur naturel
3) les  PISTES :    des expériences qui valorisent le capital humain.
 
- éducation sur l’écologie, la démocratie, la solidarité et le pacifisme.
- création d’activités génératrices de revenu pour les femmes.
- projets d’assainissement, chantiers d’insertion,
-jardin écologique, réhabilitation de bâtiments anciens
   4 PERSPECTIVES
 Moyens de transport pour favoriser la mobilité.
 Mobilisation citoyenne et gestion participative.
 Education et prise de conscience.
 Création de conditions pour la réussite scolaire.
 Valorisation du capital humain.

Atelier 8 : Valorisation des produits de terroir : vers un commerce équitable et solidaire
animateur: 
1 construire en permanence le projet de Territoire
2 partir des valeurs qui donnent un sens au projet tant au niveau économique, écologique que social (DD).
3 mettre en synergie les compétences de chaque acteur.
4 faire vivre la complémentarité.
5 créer du travail en réseau et ouvrir les territoires.
6 créer des moments et des lieux de réflexion communs en favorisant la formation et la sensibilisation.
Ces principes généraux s’appliquent à chaque atelier, mais aussi au notre particulièrement en rapprochant producteur et consommateur.  

Atelier 9 : Systèmes d’irrigation et gestion de la pénurie d’eau
animateur: 
 
Les participants ont d’abord soulevé l’Intérêt d’échange autour de l’eau à partir de visions très différentes, donc : richesses  de l’échange ( Québec-Guadeloupe-France-Maroc), puis a été posée la Présentation de la problématique : la gestion de l’eau = rareté dans la Vallée du Draa/ abondance et gaspillage au Nord.
 
Il a été noté par tous la Réaction « étonnée » de l’existence du droit d’eau et d’accès à l’eau, suivie par une discussion et un échange très animés autour de l’accès payant à l’eau dans d’autres contrées ( droits d’accès au lacs au Québec, accès aux citernes en Guadeloupe , la consommation/cout payée aux distributeurs..),ainsi que la difficulté d’aborder l’aspect juridique (remise des droits d’eau).
Les propositions de travail de cet atelier ont porté sur plusieurs points parmi lesquels : l’économie et la gestion de l’eau/la bonne gouvernance/le recyclage/le système goutte à goute/l’utilisation pour le pompage d’énergies comme l’éolien et le photovoltaïque/ le tourisme équitable/l’agriculture rationnée.
Question = quel est le coût de la disparition des palmeraies et oasis ?
 
Atelier 10 : Préservation des écosystèmes et de la Biodiversité
animateur: 
 
Les participants à cet atelier ont en premier constaté que le rythme des hommes se différentie de celui de la nature, et ils ont posé les questions : Les écosystèmes sont ils statiques ?
Est-ce que les hommes sont conscients des conséquences de leur comportement ? en réponse
Comment se remettre en symbiose avec la nature :
En ayant une bonne approche : éduquer et sensibiliser les gens ;faire respecter et produire la réglementation ;échanger les expériences avec différents pays.
Politique globale ,ou contrat dans lequel le pouvoir public administratif doit répondre à l’urgence par la réglementation ; la société civile ayant pour mission à moyen et long terme l’éducation à l’environnement.
        Méthode : 1) identifier les problèmes 2) travailler (avec une identité et une conscience collectives) sur un sentiment d’appartenance au territoire. 3) sensibiliser et éduquer 4) associer différents acteurs pour une dynamique collective 5) adopter un statut permettant d’associer les différents acteurs sans que les projets puissent être détournés
 
Synthèse générale :
Il ressort de l’analyse des rapports des différents ateliers quelques lignes directrices rémanentes pour tous les participants et qui peuvent être résumées comme suit :
 
1)       éduquer et sensibiliser les gens , les former .
2)       démarches participatives ;dans les diagnostics et les actions collectives
3)       La prise de conscience et volonté politique sont indispensables.
4)       Le rôle des associations locales, Mobilisation citoyenne et gestion participative.
5)       Le  rôle de l’état, cadre législatif, respecter et produire la réglementation.
6)       Le Rôle des communes , budgets ,structures de travail, collectif
          7)     Projet de Territoire,   Valorisation du capital humain. , dynamique collective.
8)       Promouvoir les activités génératrices de revenu.
9)       La lutte contre la désertification passe par l’amélioration de la condition de la femme .

N B : les ateliers 6 , 11 et 12 ont été éliminés faute de participants
merci
dr h.ouazzani
bmhzagora@yahoo.fr

 
 
 
  Aujourd'hui sont déjà 20330 visiteurs (36292 hits) Ici!  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement